Qui suis-je ?

Philippe Raybaudi - Qui suis-je ?
Philippe Raybaudi – Qui suis-je ?

Né en 1960, j’ai dès l’âge de 10 ans mené de front ma scolarité et ma double passion pour la photographie et l’électronique.

À partir de 12 ans, je fus initié par mon père, Joseph (qui était instituteur puis Conseiller technique et pédagogique auprès d’un ministère) à l’enseignement des techniques audiovisuelles en vogue dans les années 70-80′ : prise de vue et laboratoire photographique, diaporama, cinéma, montage et prise de son, reportage vidéo.

J’étais déjà tombé très jeune dans les bains d’hyposulfite puisque mon grand-père était photographe professionnel.

Dans les années 70′ j’avais également un “vieil” ami (Gilbert Paris, électronicien émérite, ingénieur audiovisuel et créateur de la société Parisonor à Sainte Savine) qui m’a enseigné toutes les bases (et bien plus…) de son métier et m’a offert la possibilité d’apprendre à fabriquer (alors que je n’étais encore qu’un jeune adolescent) mon premier poste radio-amateur et mes appareils de mesure électronique. Ma passion n’en fut que décuplée à son contact… et auprès de Monsieur Massey, le gérant du magasin Aubelectronic (rue du 1er BCP, face au Collège Beurnonville à Troyes), qui m’offrait des composants et des kits en échange de petits services.

Fort de solides compétences techniques, je commençais alors (à l’âge de 16 ans seulement) à animer des stages de formation de plusieurs jours (auprès d’un public d’adultes) en photographie et en techniques audiovisuelles.

Alors qu’en parallèle de ma formation professionnelle high-tech, je pratiquais le dépannage électronique et d’appareils photo depuis déjà plusieurs années, je créais en 1983 (à 22 ans) ma première entreprise de réparation de matériel photo et audiovisuel qui rapidement allait élargir ses activités dans le secteur des technologies biomédicales et devenir une start-up reconnue ; dont j’ai cédé tous les contrats hospitaliers en 1992 avant d’entreprendre un tour du monde…

Après un cheminement “initiatique” très riche en rebondissements et en apprentissages aux quatre coins de la planète – où j’ai pu goûter aux joies de l’enseignement, de l’action humanitaire, du photo-journalisme et de l’informatique… – je suis revenu professionnellement à mes premiers amours : l’Électronique et la Photographie qui ne m’ont, de toutes façons, jamais quittés

“La passion et l’expérience au service de la qualité !”

Philippe Raybaudi – Qui suis-je ?

En 1983, dans mon atelier de la rue Gautherin à Troyes.

Ma démarche

La réparation de matériel permet de redonner vie à des appareils souvent de bonne qualité qui sans cela finiraient en déchetterie ; avec des filières de recyclage qui sont perfectibles. Ainsi, cela contrecarre le cercle infernal de cette société de consommation qui pousse toujours plus à l’achat d’équipements neufs, qui ne sont pourtant pas toujours à la hauteur de certains matériels soi-disant dépassés ou à l’abandon. Autrement dit, un atelier de dépannage comme celui-ci permet de diminuer la production de déchets et c’est donc un geste éco-responsable fort pour l’environnement.

Ensuite, l’appât du gain n’est pas dans ma nature ! Ceux qui me connaissent savent que je ne recherche pas la rentabilité. Donc mes prestations ne sont pas chères mais elles peuvent quelquefois être lentes car mon travail est une activité de patience et de recherches justes et précises. La « renaissance » d’un bel appareil ancien, d’une belle mécanique, d’une électronique bien équilibrée demande beaucoup d’attention et une longue pratique et je souhaite que mes clients restent avant tout un cercle de passionnés raisonnables.

Mon outillage et les équipements de mon laboratoire de mesure ont été choisis tout au long d’une expérience acquise au fil du temps (plusieurs décennies) et pour servir avec précision et efficacité. Les techniques employées en restauration ainsi que les produits et la maîtrise de leur usage font appel à des procédés traditionnels (Baume du Canada, Laponite, colle de nerfs ou d’os en perles, colle de poisson, lubrifiants Moebius…) qui garantissent une mise en œuvre et un résultat en parfaite adéquation avec la valeur patrimoniale des équipements anciens.

Comme vous l’avez compris, mon activité artisanale s’inscrit dans une démarche à la rencontre entre plusieurs mondes et plusieurs notions essentielles et parfois basiques : entre rapports humains de qualité, philosophie, économie durable, confiance, solidarité et amour du travail bien fait.

Savoir composer avec le temps